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Rue Lazare Ponticelli - 77100 Meaux
Tél. : 01 60 32 14 18
Horaires
9h30 à 18h sans interruption - Port du masque obligatoire
Fermeture les mardis et jours fériés : 1er janvier, le 1er mai, le 25 décembre
Attention : clôture des caisses une demi-heure avant la fermeture du Musée
Fermetures annuelles du 23/08/21 au 05/09/21 inclus
Tarifs
Pleins tarifs : 10€
Tarifs réduits entre 5€ et 9€ (sur présentation de justificatifs)
Pendant la Grande Guerre, l’artillerie traverse une phase d’accélération marquée par des évolutions technologiques acquises dans un temps très court. L’arme avait connu des changements considérables au cours du dernier tiers du XIXe siècle avec l’apparition du canon en acier, du tube rayé, du chargement par la culasse, le développement de nouvelles munitions et le saut technologique majeur entrainé par le révolutionnaire frein de recul du canon de 75 mm français.
Adopté en 1897, c’est le premier canon à tirer sans qu’il soit nécessaire de procéder à un nouveau réglage de la pièce après chaque coup. Facilement manœuvrable, c’est un canon de campagne conçu pour appuyer les assauts d’une troupe en mouvement. En août 1914, la France en aligne 3 680 . Merveille de technologie, il surclasse les autres canons de l’époque notamment son équivalent allemand, le canon de 7,7cm n/A96. Mais le 75 était quasiment le modèle unique en dotation dans les armées en campagne en août 1914.
L’artillerie lourde a été négligée. Peu nombreuse et destinée au siège et à la défense des places fortes, elle est formée de pièces souvent obsolètes : à peine 300 pièces de 120 et 155 mm du système de Bange essentiellement, ainsi que les vieux 138 du système de Reyffie. Conscient de ces faiblesses, le commandement français décide d’adopter de nouveaux matériels. Cependant, ils ne sont pas opérationnels en 1914 et l’artillerie entre en guerre avec un net déficit dans ce domaine par rapport à son homologue allemande.
L’enlisement révèle une artillerie de campagne inadéquate et la nécessité d’adapter l’arme aux formes nouvelles du conflit en augmentant la puissance et la portée des pièces lourdes pour atteindre les abris profondément enfouis dans le sol, pour détruire les voies de communication et écraser l’artillerie adverse. Le manque de pièces lourdes oblige à prélever des canons de l’artillerie côtière, de la Marine et des pièces obsolètes sorties des réserves des arsenaux.
Dans le même temps, dans les tranchées, c’est le « système D » qui s’impose pour la mise au point de bouches à feu permettant, grâce à un tir courbe et de courte portée, de bombarder les lignes adverses situées à une faible distance. Ceux-ci sont les prémices de l’artillerie de tranchée avec des petits mortiers (type Cellerier) conçus par des combattants ingénieux avant que de véritables mortiers comme le 58T ou 150 Fabry soient adoptés et n’entrent en action à partir de la fin 1915.
Les programmes d’armement des années 1915 et 1916 donnent la priorité à la mise en service de nouveaux matériels d’artillerie lourde conçus lors d’études d’avant-guerre comme le canon de 105L Mle 1913 Schneider ou l’obusier de 155L Mle 1917. Puis, à partir de 1917, sont employés le canon de 155 mm GPF et le mortier Schneider de 220 TR. L’artillerie lourde à grande puissance (ALGP) voit ses plus grosses pièces montées sur voie ferrée pour assurer leur mobilité. C’est l’artillerie lourde sur voie ferrée (ALVF) composée d’impressionnants monstres d’acier comme le canon de 340 mm Mle 1912 qui tire à 33 kilomètres des obus de 465 kg. Tandis que le nombre et les types de matériels s’accroissent, les projectiles évoluent considérablement et se diversifient afin d’augmenter la portée et les effets létaux sur les troupes et les matériels adverses. Parallèlement, les consommations en munitions ne cessent d’augmenter.
L’importance prise par les matériels sous entend des efforts considérables dans la recherche et l’étude ainsi que dans la conception, la validation et la production. Les demandes de l’artillerie requièrent la maîtrise de la technique, de la chimie, de l’outil industriel, la capacité de fournir acier ou explosif et une massification des capacités de production, de transport et d’acheminement. Car le canon et ses projectiles symbolisent l’industrialisation de la guerre.
À la fin du conflit, l’artillerie française qui équipe et forme de nombreuses armées étrangères, fait particulièrement bonne figure tant dans son organisation que dans la qualité des matériels qu’elle déploie.
Horaires
09h30 à 18h00 sans interruption
Fermeture les mardis,le 1er mai, le 25 décembre et le 1er janvier.
Fermeture annuelle du 23/08/21 au 10/09/21 inclus
Port du masque obligatoire à partir de 10 ans
Conditions sanitaires en vigueur
Tarifs
Plein tarif : 10 €
Tarif réduit : de 5 à 7 €
(sur présentation de justificatif)
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